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Elodie Nillan ♦ Terminée.

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MessageSujet: Elodie Nillan ♦ Terminée. Elodie Nillan ♦ Terminée. EmptyJeu 15 Sep - 0:12

Elodie Nillan ♦ Terminée. Tumblr_lpf0wvSNxK1qcwoq1o1_500
Elodie Nillan
« L'heure de la fin des découvertes ne sonne jamais »
– Colette



Il était une fois, un(e) alien qui se prénommait Elodie Nillan, aussi connue sous le nom de Lodie, né(e) un certain 25 juin ce qui lui fait donc 25 années. Un jour, il/elle décida de s'offrir un peu de repos et d'aller sur la destination hype du moment, la Terre. Mais pour qu'il/elle n'affole pas la population, il/elle se doit de prendre une apparence humaine et son choix se porta sur Dianna Agron.

Spoiler:


space cake


Ici, l'espace est réservé pour le caractère, les manies, faits et habitudes de ton personnage. Tu peux faire des phrases comme une liste, à ta guise. Néanmoins cette partie n'en est pas moins importante puisque qu'elle permet de mieux cerner ton personnage.

    Amoureuse d’une humaine ? Peut-être mais, surtout de sa peau

« Avoir des bras, c’est bien mais, je dois avouer qu’avoir des tentacules, c’est mieux. Les bras, c’est le mal. Deux bâtons rigides, pas flexibles ni extensibles et qui, en plus, n’ont pas de ventouses. Ils sont gentils les humains, ils nous donnent leur apparence mais, ce n’est pas commode d’avoir que deux tentacules alors qu’en temps normal, on en a huit. Pour le reste, ça va » pensa Élodie, se contemplant avec admiration dans le miroir « elles sont jolies, ces humaines » ajouta-t-elle pour elle-même, son regard posé dans celui de son reflet. Elle habitait dans un petit appartement, un joli trois et demi que, par coup de chance, elle était parvenue à louer sans qu’il ne soit déjà occupé par un autre être humain. L’idée de devoir cacher ses tentacules en permanence ne lui plaisait guère. Ainsi libre une fois sa journée terminée, elle pouvait mettre en pause la fonctionnalité du physique humaine et jouer de ses tentacules à sa guise, les envoyant traîner un peu partout. Élodie ne redevenait pas entièrement Alien une fois la porte de son chez-elle fermée; elle aimait trop ses longs cheveux blonds et ses beaux yeux bleus comme l’océan pour les faire disparaître et les échanger contre des cheveux bleu marin sans vie et des yeux bruns noirs tout aussi ternes. En Alien, tout le monde se ressemble, personne n’a vraiment de caractéristique unique – à moins, bien sûr, d’être malformé et d’avoir un tentacule dans le front ou sur une hanche – et c’est cette authenticité qui plaisait à Élodie. Ce n’était pas elle qu’elle voyait lorsqu’elle se regardait dans le miroir mais une étrangère; c’était en quelque sorte comme si elle passait ses journées costumée – dans un habit qui était ma foi très confortable. La peau d’humaine, d’un point de vue intérieure, était tiède, ni trop froide ni trop chaude – la température parfaite – et elle donnait la sensation d’avoir le corps en permanence plongé dans l’eau et, comble de bonheur, Élodie adorait l’eau. Parfois, être elle-même de la tête aux pieds lui manquait mais laisser de côté son apparence extraterrestre lui semblait être un bon compromis. Elle n’était ni prise dans son corps d’Alien, ni dans celui d’une humaine, c’était le juste milieu et Élodie ne pouvait s’en plaindre, ce n’était pas tout le monde qui avait les moyens de se payer un voyage aussi dispendieux – voyage qu’Élodie se payait à chaque année, ou presque.

    La joie des papilles gustatives

Qui dit changement de pays dit changement culturel. Qui dit changement culturel dit nouvelles habitudes, nouvelles coutumes et nouvelle nourriture. À peine avait-elle posé les tentacules sur ce sol terreux qu’Élodie était partie dépenser, curieuse de découvrir les boutiques qu’avait cette planète la Terre. Parcourant les allées de l’épicerie du coin à la recherche de quelque sorte qui attirait son regard – Élodie ignorait que toutes ces choses pouvaient se manger, elle portait donc son choix sur l’aspect général de l’objet en question et sur sa couleur – Élodie regrettait une fois de plus de ne pas avoir ses huit tentacules à disposition. Ainsi, dès que l’allée dans laquelle se trouvait devenait aussi peuplée de le désert, Élodie se précipitait contre les étagères, saisissant le plus de choses possibles à l’aide de ses quatre tentacules supplémentaires, tentacules qu’elle pouvait difficilement camoufler. Pressée et nerveuse que l’on découvre sa véritable identité – les humains avaient la mauvaise tendance à transformer un grain de riz en un plat entier, faisant automatiquement un scandale avec un rien – Élodie jetait à toute vitesse ses aliments pêle-mêle dans son panier – excellente invention, les paniers, pensa Élodie – et, ensuite, elle les replaçait en ordre, l’air de rien, sifflant presque, le visage peint d’innocence. La jeune femme prenait tout ce qui lui semblait joyeux, coloré ou étrange – de son point de vue, bien sûr – et alla même jusqu’à mettre se mettre sous la dent une spatule de métal – bon goût mais difficile à mâcher, nota-t-elle mentalement alors qu’une de ses dents d’humain se répandait en mille morceaux dans sa bouche, brisée sous le choc auquel elle n’était pas habituée. Puis, sautillant sur place, Élodie découvrit… des carottes. Ce bâtonnet d’un orange vif lui apportait toujours le sourire, si bien qu’elle surnomma ce légume le petit soleil, rieuse devant la scène que son cerveau dessinait : les carottes miniatures (ses préférées) lui rappelaient les bras et les jambes des humains. Elle s’imaginait donc comme un monstre géant, dévorant les humains en passant à travers la ville, piétinant les immeubles minuscules d’un coup de tentacule. Elle riait, son rire aigu résonnant dans la pièce qui faisait office de salon-cuisine puis, elle s’excusait, croquant de nouveau dans ce légume qu’elle jugeait particulier. Elle trouvait bien étrange l’image que les terriens se faisaient des monstres géants et des dinosaures. Élodie portait une si grande affection pour les carottes qu’elle en traînait partout avec elle, endormies au fond de ses poches. Elle les sortait à chaque arrêt, exactement comme un fumeur l’aurait fait avec sa cigarette. Ses dents rectangulaires les croquaient avec force, la changeant momentanément en lapin.

    Comme un poisson dans l’eau, comme un chat dans une baignoire

Élodie adorait l’eau, c’était un fait. Elle adorait surtout se baigner, s’immerger dans l’eau, se faire arroser, asperger ou recevoir une goutte d’eau, c’était autre chose.

Elle était assise au restaurant, seule à sa table. Devant elle se trouvait une salade, salade qu’elle avait recouverte d’une montagne de sel – montagne dans le véritable sens du mot – sous les yeux ébahis des clients voisins. Le plateau rouge prenait presque toute la place sur la petite table de marbre noir mais, la fausse humaine qu’était Élodie parvint tout de même à trouver une place pour y poser son sac de carottes, à droite de son assiette. Un verre d’eau géant se tenait à l’extérieur du plateau, regardant d’un air hautain les carottes posées à ses pieds. La jeune femme commença lentement à manger, magnant avec un peu plus d’habilité la fourchette que lors de son dernier voyage – elle avait tenté de manger sa salade avec l’autre extrémité de l’ustensile, sans succès, échec qui lui avait valu nombreux commentaires et regards. Puis, par maladresse, critère humain qui habitait Élodie depuis son plus jeune âge, son voisin de droite se retourna précipitamment, envoyant valser le verre d’eau sur le t-shirt beige d’Élodie à l’aide son coude. La paille atterrit à quelques centimètres du pied de la jeune femme, inerte et salie. Le fait que le tissu peu opaque d’Élodie dévoilait pudiquement les contours de son soutien-gorge ne la dérangeait pas le moins du monde – ce n’était pas son corps, de toute façon – mais, le fait que liquide transparent entra un peu plus tard en contact avec sa peau la transporta dans une sorte de transe d’inconfort et de dégoût. Elodie se secouait violemment, tentant en vain de se dégager de ce liquide qui chatouillait son épiderme. Elle agissait comme la plupart des femmes – et rares hommes – auraient agi en apprenant qu’une araignée à longues pattes avait eu la merveilleuse idée de s’aventurer sous leurs vêtements neufs. N’en pouvant plus de sentir la main invisible de l’eau lui démanger la surface de la peau, Élodie se précipita jusqu’aux toilettes et, effrayée et dégoûtée, elle s’enferma dans une des cabines. Aussitôt le loquet tombé, une sorte de pieuvre de la grandeur d’un humain moyen, soit elle-même, prit place à l’endroit où l’humaine se trouvait quelques millièmes de seconde auparavant. La peau humaine tomba à ses pieds, se confondant avec brio avec l’étoffe d’un pantalon baissé. Élodie se secoua avec encore plus d’énergie, faisant voler ses tentacules dans tous les sens; on aurait dit un gros chien entrain de s’ébrouer. Puis, comme si rien ne s’était passé, Élodie sortit des toilettes, la jolie femme qu’elle portait comme apparence de retour. De légers frissons lui parcouraient encore le corps mais, rien d’alarmant. Depuis, Élodie sut qu’en dehors de la piscine et du bain, l’eau et tout autre liquide était à garder éloigné.


milky way


En une trentaine de lignes ou plus, raconte-nous l'histoire de ton personnage, on veut tout savoir (a)


    Que la force soit avec toi, jeune Padawan


La petite Élodie est née sous le soleil étoilé d’une calme soirée du mois de mai. Le ciel bleuté aux étoiles jaunes éclairait faiblement la mère de cette future femme. Elle marchait, les bras croisés comme si elle transportait un babin. Elle savait que c’était pour bientôt, son antenne parabolique de mère lui avait parlé. Elle attendait, son cœur palpitant d’impatience sous l’emplacement vide de sa cage thoracique. « On y est presque mon petit » dit-elle d’une voix basse en s’adressant à l’enfant inexistant allongé entre ses mains qui en n’était pas vraiment. Elle ne cessait de fixer ses tentacules, comme si son enfant allait y apparaître d’une seconde à l’autre. Elle n’avait jamais accouché et du haut de ses trente-cinq ans d’Alien, elle était plus que fébrile, ses tentacules en tremblaient de hâte. Anilicia avait porté de nombreux bébés, elle avait si souvent joué le rôle de la dame bienveillante, de la gardienne qu’elle ne pouvait qu’être heureuse d’être sur le point de devenir à son tour mère. Elle angoissait sans aucune raison, après tout, elle était infirmière à la pouponnière, tout allait bien se passer. Ses pas glissants s’accélérèrent contre le plancher du trottoir à apparence liquide; elle ne voulait pas que son mari, Inagan, soit absent lors que cet évènement tant attendu.

La silhouette de son appartement s’agrandissait à mesure qu’elle approchait, les lumières-lucioles aussi rondes et larges qu’une boule de quille l’éclairaient, lui souhaitant la bienvenue d’un signe de la main. « Tiens, tiens, c’est pour bientôt ? » demanda celle accrochée dans le coin supérieur gauche de la porte. « Me regarde pas comme ça Ani, toutes les mères font la même tête avant d’accoucher. Courage en tout cas » termina celle-ci avant de retrouver sa concentration habituelle, exécutant à la perfection son travail de lumière soit celui de briller de mille feux. « Merci Anat, je penserai à toi » répondit la mère d’Élodie, déconcertée par l’assurance dont la luciole avait fait preuve à son sujet.

Comme pour confirmer les dires de l’ampoule vivante, Anilicia sentit soudainement des picotements dans l’extrémité de ses tentacules. Et, avant même qu’elle eut le temps d’examiner ses ventouses, un « plop » se fit entendre et, un petit être extraterrestre apparut comme par magie entre ses deux tentacules. Aucune douleur, aucune longueur, rien. Seulement des picotements et une sensation inconnue sous les tentacules, rien d’autre et elle avait déjà accouchée. Le cœur rempli de bonheur, Anilicia s’engouffra à toute vitesse dans leur appartement, folle de joie à l’idée d’annoncer la nouvelle à son époux. Comme il serait heureux, il était enfin père ! La mère cria à son ami luciole d’avertir son conjoint et monta les marches quatre à quatre – chose facile lorsqu’on est un Alien. Inagan, au courant, lui ouvrit la porte et s’effaça pour laisser passer sa femme qui entra en un coup de vent.

Un petit tentacule dépassait de celle de sa femme et, le sourire aux lèvres, Inagan put voir qu’une des ventouses était teintée de rose, couleur que l’enfant perdrait avec le temps – c’était une fille ! Inagan s’approcha à pas feutrés de sa progéniture, coulant des yeux doux à sa femme au passage. « Bonjour toi (peu importe l’endroit d’où on vient, la voix que l’on prend pour s’adresser à un bébé demeurait la même) comment tu t’appelles ? » Heureuse d’avoir quelqu’un à qui parler, la petite Alien s’agita entre les tentacules de sa mère et bondit au sol, fière de son court spectacle de gymnastique. Elle leva ses deux tentacules supérieurs vers le ciel et annonça d’une voix enfantine et enjouée : « Alodie. Je m’appelle Alodie » termina-t-elle en appuyant fortement sur la lettre a de son nom. Anilicia sourit et laissa un petit rire s’échapper, chassant la tension qui aurait pu désirer s’installer entre eux. « Tu voulais dire Élodie, c’est ça ? » demanda-t-elle en regardant, attendrie, sa petite fille tomber au sol, épuisée. « Élodie » murmura cette dernière en fermant les yeux, en boule sur le tapis.

« Mais c’est un nom d’humain » susurra Inagan, surpris. « Elle doit avoir hâte d’aller faire sa vie sur Terre » répondit Anilicia, comblée. Ils étaient aux anges et rien n’aurait été en mesure de briser leur bonheur à cet instant précis. Bonheur qui, heureusement, ne tira jamais à sa fin.


    La beauté d'une humaine peut vous faire tomber dans le piège de l'amour


Élodie était assise au bar, son tentacule se rétractant à chaque passage d’humain, tenant plus ou moins une tasse de verre remplit d’une boisson gazeuse aux couleurs orange. Elle était dans un bar gay – chose qu’elle ignorait – et se demandait pourquoi les humains hommes n’y entraient jamais. « Peut-être les bars et l’alcool étaient-ils interdits aux personnes de sexe masculin, qui sait » se disait-elle. Une femme qui lui ressemblait beaucoup, du moins pour la couleur des cheveux, les siens aussi se confondant sans peine avec les rayons du soleil, l’aborda. De nature réservée mais gentille, Élodie lui offrit un de ses beaux sourires, ce que la jeune femme interpréta comme une réponse positive à son invitation implicite à voir leur relation à peine commencée grandir. Élodie ne se doutait pas que ce simple sourire allait tout changer, chez elle comme chez l’autre femme. Si elle ne lui avait pas souri et ne l’avait pas regardé – c’était parfois difficile de prendre ses émotions, ses intentions et de les transformer sur un visage humain – cette femme serait partie et, Élodie serait passé à côté d’une belle histoire. Mais, elle se serait également épargner de nombreuses questions et douleurs. « Bonjour, ça fait longtemps que tu vis dans le coin ? » demanda la nouvelle arrivée, elle aussi souriante. « C’est la première fois que je te vois ici » termina-t-elle, intriguée. Les nouvelles faisait toujours fureur dans ce bar et, elle était heureuse d’être la première à avoir mis la main sur ce petit trésor qu’était Élodie. Cette dernière se souvint juste à temps qu’elle avait, au courant de cette année, attint l’âge légal pour boire et entrer dans les bars, règlement en vigueur sur la planète Terre uniquement. Ce fait lui sauva la mise, sans quoi, elle n’aurait pas su répondre. Elle ignorait elle-même pourquoi elle n’avait pas mis les pieds dans cet endroit auparavant et aurait eu l’air ridicule de l’exprimer à voix haute. La jeune femme, Helena, invita gentiment Élodie à « prendre un verre avec elle » – ce n’était qu’un prétexte puisqu’Élodie buvait déjà – offre de l’alien accepta; la soirée venait tout juste de commencer et elle n’avait rien de prévu jusqu’au lendemain matin et encore. En fait, elle n’avait rien prévu de la semaine, ni même du mois, en dehors bien sûr des tâches ménagères et courses quotidiennes qu’être sur Terre imposait.

De fil en aiguille, les deux filles découvrirent des affinités, des opinons communes et de nombreuses autres choses qui, en seulement quelques heures changèrent le lien qui les unissait, au départ celui de pures inconnues, en celui de très proches amies. Helena désirait plus, que ce soit une compagne pour passer la nuit ou pour partager sa vie; les deux options la satisferaient autant, bien qu’elle ait un faible pour le second choix. Elles étaient à présent confortablement installées sur le canapé d’Élodie et discutaient dans une proximité qui aurait facilement pu être considérée comme déplacée. Élodie, elle, voyait la chose comme une démonstration d’amitié et ne broncha pas lorsque la délicate main d’Helena vint se poser sur sa cuisse, à quelques centimètres de son genou. « Tu me plais, tu sais » annonça d’une voix à peine audible Helena, intimidée par sa propre audace. Elles s’étaient rencontrer vers seize heures, maintenant l’horloge pointait maintenant minuit. Six heures pour se connaître, six heures pour tomber sous le charme d’une personne, c’était très peu mais, c’était plus fort qu’elle, Helena ne pouvait cesser d’imaginer ses lèvres contre la sienne, sa main capturant la chaleur de celle d’Élodie, la recouvrant de tendresse. Ce n’était pas qu’une attirance physique et même Élodie le sentait. Son petit tentacule le lui avait dit, à moins que ce soit son cœur qui criait au rapprochement. « Quel étrange organe » pensa Élodie en sentant son cœur se serrer sous sa cage thoracique. Les aliens avaient eux aussi un cœur qui, contrairement à celui des humains, tenait au centre du corps grâce à une sorte de branche reliée à la paroi intérieure de leur dos. Il reflétait les émotions mais avec une force beaucoup moins intense; Élodie n’avait jamais ressenti quelque chose d’aussi étrange et ne savait pas trop comment y réagir. Elle était amoureuse pour la première fois de sa vie et, au final, qu’elle porte un cœur alien ou humain n’y était pour rien; ce sentiment étant une émotion que ses parents avaient connu, sans elle. Du moins, pas de cette façon. Elle était amoureuse de cette femme et c’est les joues rougissantes qu’elle annonça à cette dernière qu’elle aussi lui plaisait. Les yeux bleus d’Helena se projetaient dans les siens et, l’instant d’une seconde, Élodie eut l’impression de regarder son costume dans la glace du miroir. Le temps s’arrêta et Élodie sentit son cœur se soulever lorsque ses lèvres s’approchèrent, hésitantes, de celles qu’Helena semblait lui tendre, l’invitant à prendre confiance. Leurs lèvres se touchèrent et, Élodie sut que c’était un moment spécial, unique, particulier qui était entrain de se produire. Elles s’embrassaient, ravies, émotives. Helena lui caressa la surface de la main et, lentement, s’éloigna de cette douce étreinte. L’horloge indiquait maintenant les deux heures passées. « Je travaille demain » s’excusa-t-elle, navrée. Elle se leva, déposa un autre baiser sur les lèvres amoureuses d’Élodie, se retenant de toutes ses forces pour ne pas le prolonger. Obligée, elle tourna dos à sa nouvelle bien-aimée et sortit, lui jetant un dernier regard. « Ne m’oublie pas » chuchota-t-elle avant de quitter l’appartement, laissant Élodie seule sur son petit nuage qui s’évaporait tranquillement. « Compte sur moi, je ne t’oublierai pas » répondit pour elle-même la jeune alien, sous le choc. Elle était amoureuse… d’une humaine. Le fait d’être amoureuse la surprenait toujours, son cœur bondissant sous sa poitrine et le fait de l’être d’un humain la renversait. Le fait qu’elle aussi soit une fille ne la dérangeait pas outre mesure, elle ne connaissait pas assez l’opinion des gens et le sien à ce sujet pour pouvoir s’en soucier. Être amoureuse lui suffisait amplement.

Cela faisait bientôt un an qu’Élodie et Helena était tombées amoureuses, chacune ayant kidnappé le cœur de l’autre pour le chérir comme s’il était le centre de leur monde, avec raison. Élodie était allongée sur le côté droit, son regard se perdant dans les mèches blondes d’Helena qui elle, était couchée sur le dos. La jeune alien s’était dit, qu’au bout d’un an, elle lui annoncerait qu’elle n’était pas vraiment humaine mais, même après plusieurs jours de réflexion, le courage ne daignait toujours pas venir la visiter. Helena était en vacances et avait invité Élodie à passer ses deux semaines chez elle, en sa compagnie. Élodie n’aurait pu rêver de mieux, c’était parfait. Elles s’entendaient à merveille, autant comme des amies que comme conjointes. Une seule ombre venait assombrir le tableau de leur vie de couple et c’était l’identité d’Élodie. Prenant à deux mains le courage qu’elle n’avait pas, Élodie ouvrit la bouche, craintive. Puis, elle se ravisa. Elle avait si peur de briser leur relation, si peur de voir tout ce qu’elles avaient écrit ensemble s’envoler en éclat après douze longs mois à partager le parfait bonheur. Et si elle ne venait jamais à la croire ? Si elle la prenait pour une folle ? Et si, à la vue de sa vraie couleur, de ses tentacules, elle prenait la fuite, les jambes au cou ? Tous ces scénarios, Élodie les avait joués maintes et maintes fois. « Tant pis, ce sera pour une autre fois » soupira mentalement l’alien, déçu. « Le bon jour viendra » se dit-elle, le regard amoureux et triste glissant sur le visage d’Helena, encore endormie. Élodie ferma les yeux, se promettant de lui dire sous peu. « Sinon, tu vivras en l’ayant trahi » ajouta-t-elle avant de se plonger dans un sommeil agité. L’été approchait, elle allait devoir repartir sur sa planète et ne souhaitait pas quitter son amoureuse sans rien dire.



Dernière édition par Élodie Nillan le Sam 17 Sep - 19:38, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Elodie Nillan ♦ Terminée. Elodie Nillan ♦ Terminée. EmptyJeu 15 Sep - 16:28

BIENVENUE PARMI NOUS Elodie Nillan ♦ Terminée. 2367533627
Bonne chance pour la suite de ta fiche et si tu as une question, n'hésite pas. Elodie Nillan ♦ Terminée. 2176505670
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MessageSujet: Re: Elodie Nillan ♦ Terminée. Elodie Nillan ♦ Terminée. EmptyJeu 15 Sep - 16:52

DIANNA I love you
Bienvenue et bon courage pour ta fiche !
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Teddy W. Redson

Teddy W. Redson



✰ ÂGE IRL : 28
✰ MESSAGES : 166
✰ ARRIVÉ SUR TERRE : 25/08/2011
✰ OÙ ES-TU : Dans le monde merveilleux du magicien d'Oz.



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MessageSujet: Re: Elodie Nillan ♦ Terminée. Elodie Nillan ♦ Terminée. EmptySam 17 Sep - 15:08

Bienvenue!
Je vois que ta fiche est bien avancée, est-ce que tu l'as terminée? (a)
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MessageSujet: Re: Elodie Nillan ♦ Terminée. Elodie Nillan ♦ Terminée. EmptySam 17 Sep - 16:47

Merci pour votre accueil :)
Et oui, ma fiche est terminée :3
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Teddy W. Redson

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✰ ARRIVÉ SUR TERRE : 25/08/2011
✰ OÙ ES-TU : Dans le monde merveilleux du magicien d'Oz.



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MessageSujet: Re: Elodie Nillan ♦ Terminée. Elodie Nillan ♦ Terminée. EmptySam 17 Sep - 17:20

Ta fiche est génialissime bril
J'adore comment tu écris, et puis, ta romance avec Helena risque de donner un RP très très intéressant (a)

Bref, tu as mérité ton message de bienvenue :)




Bienvenue sur Terre


    Félicitations, ta fiche a été validée ! Pour ne pas avoir des ennuis avec la douane terrienne, je te recommande fortement d'aller recenser ton avatar pour éviter de quelconques complications. Ah, et si tu ne veux pas dormir dans la rue, je te conseille d'aller demander une habitation et pour être encore mieux intégrer parmi les humains, tu peux aussi chercher des amis. Après toute cette paperasse, tu pourras commencer le RP !

    Sur ce, bon séjour sur HELL YEAH, ALIENS! I love you



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MessageSujet: Re: Elodie Nillan ♦ Terminée. Elodie Nillan ♦ Terminée. EmptySam 17 Sep - 17:21

Bienvenue sur le forum :)
Amuses toi bien parmi nous :)
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MessageSujet: Re: Elodie Nillan ♦ Terminée. Elodie Nillan ♦ Terminée. EmptySam 17 Sep - 19:11

MAIS JE VIENS JUSTE DE COMPRENDRE QUE C'EST TOI JAKE ! Elodie Nillan ♦ Terminée. 3613873528 Elodie Nillan ♦ Terminée. 3613873528 bril Elodie Nillan ♦ Terminée. 2176505670
Félicitations pour ta validation, soit-dit en passant. Elodie Nillan ♦ Terminée. 2840979426 Ton écriture est très agréable à lire. I love you
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MessageSujet: Re: Elodie Nillan ♦ Terminée. Elodie Nillan ♦ Terminée. EmptySam 17 Sep - 19:33

Merci pour tous ces compliments, ça me touche beaucoup bril
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MessageSujet: Re: Elodie Nillan ♦ Terminée. Elodie Nillan ♦ Terminée. EmptyDim 18 Sep - 10:05

Arsène L. Arnold a écrit:

Félicitations pour ta validation, soit-dit en passant. Elodie Nillan ♦ Terminée. 2840979426 Ton écriture est très agréable à lire. I love you
Je plussoie bril
µBon jeu parmi nous I love you
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MessageSujet: Re: Elodie Nillan ♦ Terminée. Elodie Nillan ♦ Terminée. Empty

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