La planète Terre, perdue au milieu des grandeurs de l’univers infini … Il fallait que Lullàby y naisse, le vingt-cinq février 1987, il y en avait pourtant, du choix … Et elle est tombée au bon endroit, la chance avait emporté le dessus, elle y rencontre « l’homme de sa vie » si nous pouvions appeler ça comme ça. La personne avec qui elle a refait son monde, le seule avec qui l’on pouvait s’échapper si loin en restant cloué au sol, allongé dans l’herbe fraîche du parc de la maternelle. L’épaule sur laquelle on se repose quand le monde tourne mal et que les problèmes rendent anxieux. Kaéllan avait toujours été son seul et véritable ami, la jeune brune était attachante mais rejetait n’importe qui, dans l’angoisse de s’éloigner de celui auquel on tient le plus.
Elle avait la chance d’être petite fille gâtée, n’importe quel caprice était réalisé par les soins de son père, grand chef d’entreprise, aidé par sa mère qui était mannequin comme cela était si bien dit par sa famille, elle hérita de la merveilleuse beauté de sa mère, qui elle, la perdis dans sa vieillesse, en même temps que l’argent, argent qui leurs était si cher, par peur de rendre malheureuse Lullàby, ils continuaient leurs cadeaux un par un, et la petite fille naïve qui les acceptait avec plaisir sans se rendre compte de ce que ça pouvait changer. Naïveté qui partie au fur et à mesure du temps, l’incompréhension disparaissait et la culpabilité a prit place, il ne fallut qu’un déménagement dans un taudis d’un quartier très dangereux pour se rendre compte que la vie n’était pas un compte de fée sans fin … Plutôt celui où les méchantes reines et sorcières prennent le dessus sur l’histoire.
Elle aurait pu décrocher la lune pour sa famille, elle a fait le contraire, Lullàby décida donc de leurs décrocher les étoiles, qui leurs donneront l’occasion d’avoir une vie brillante, comme elle l’avait toujours été auparavant … La jeune fille était très talentueuse ses amis tombaient rapidement sous le charme de sa voix mélodieuse et de son talent extraordinaire mais pas les directeurs de casting apparemment, elle les passaient un par un mais ce furent de faux espoirs qu’avaient la jolie brune et son entourage. Les castings se tournèrent donc vers une radio qui recrutait une animatrice radio, pour une de ces émission, très écoutée d’ailleurs, qui parlent d’histoires en tout genre, de celle qu’abordent les plus imbécile jusqu’aux plus sérieuses.
Jour de pluie, un orage très fort s’abattait sur la ville, temps pluvieux d’été comme on en avait l’habitude ici. Les bruits de moteurs provenant des grandes courses de motos habituelles ne s’entendaient pas mais le bruit fut bien remplacé. Le calme était un mot que l’on n’employait pas ici, c’est compréhensible en même temps. La voiture était en panne, comme souvent, le tas de ferraille que possédait la jeune fille passait plus de temps chez le garagiste que dans le parking de l’immeuble où elle vivait. Lullàby était partie au travail, qui était un kilomètre de l’endroit où elle était actuellement. Elle finit par y arriver, trempée, certes, mais à l’heure. Elle salue ses collègues, comme chaque matins à son arrivée puis sursaute en se retournant et voyant que quelqu’un d’autre était ici.
« Hum … Bonjour. » Elle lui sourit, elle ne savait pas pourquoi il était là et attendait un bonjour de ma part.
« Mlle Alvarez ? » Elle se retourne vers la bande de trois, derrière moi et haussèrent les épaules, la brunette avait peur de ce que venait me dire cet homme, qui avait l’aire si stricte, d’au moins 1m95, 150 kilos, habillé tout en noir.
« Oui, c’est moi. » Elle gardait une aire confiante, même si elle ne l’était pas du tout.
« Nous avons entendu parler de vous depuis un de vos casting et nous sommes réellement intéressés par votre timbre de voix. » Sa bouche en été presque restée grande ouverte, elle n’y croyait pas ses yeux.
Ces mots seraient-ils ceux qui pourraient changer une vie ?